Pendant le weekend, nous avons tous lu que finalement le gouvernement a suspendu son projet de légalisation des casinos en ligne. Cela nous a déçus car nous l'attendions depuis plus d'une décennie.
Mais le diable se cache dans les détails, car le gouvernement n'a pas arrêté son projet de légalisation, il l'a "suspendu".
Et ce n'est pas la même chose.
Sous la pression des casinotiers terrestres et des maires, il retire son amendement de la loi de finances et renonce à légiférer dans l'immédiat.
Cette semaine, dans Les Échos, nous apprenons que Bercy annonce l'ouverture d'une concertation entre toutes les parties.
À mon avis... les casinos terrestres et les maires finiront par accepter, en échange de la création d'un fonds de compensation et de l'accès à des licences en ligne réservées, avec la possibilité de jouer en ligne et de retirer ses gains en physique ou un système hybride.
Les casinos terrestres ont beaucoup de mal à renouveler l’âge de leurs visiteurs, il n’y a que des personnes âgées là-dedans. C’est un business en déclin, ils ont besoin de se digitaliser pour survivre à long terme.
Ils sont simplement en train de dealer un accord très avantageux en échange de leur "oui" !
Et aussi, les casinos terrestres qui soudainement se préoccupent des risques d’addiction liés aux jeux en ligne, c’est risible. C’est comme les buralistes de tabac commençent soudainement à s’inquiéter de la qualité des cigarettes parce qu’il y a de plus en plus de marché noir...